Commémoration du 11 novembre - N’oublions pas nos Anciens ! — Lycée Privé Sainte Geneviève

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Commémoration du 11 novembre - N’oublions pas nos Anciens !

Pour ce cent-deuxième anniversaire de l’Armistice de la Grande guerre, la BJ a tenu une fois encore à rappeler le souvenir de ses 1408 anciens élèves morts au Champ d’honneur de la première guerre mondiale.

11 novembre 1918, 11 novembre 2020.

C’est peu dire que 2020 est une année particulière.

Mais c’est assez de le répéter.

Les Bjiens étaient très nombreux pour cette cérémonie mémorielle sur le Pratzen de l’école. Lecture d’un texte, hommage aux morts suivi de la Marseillaise et de l’hymne BJ repris en cœurs par des centaines de voix ont marqué solennellement cette commémoration.

Comme tous les ans, la quête pour l'association le Bleuet de France organisée en parallèle, a connu un très franc succès.

Extrait :

« La Guerre de 14 trouve la BJ à Versailles, rue de la vieille église, où elle a déménagé en 1913. Elle a quitté la rue des Postes à Paris, où l’administration et les professeurs ont fait leurs adieux à la montagne Sainte-Geneviève et aux locaux historiques, confisqués par l’Etat. C’est la conséquence de la loi de séparation de l’église et de l’État en 1905.

Le bâtiment qui nous entoure aujourd’hui, cette silhouette familière de Sainte-Geneviève, est tout juste achevé, flambant neuf. Mais cet automne est marqué par la Guerre.

Des 404 élèves d’octobre 1913, ils ne sont plus que 260 en cette rentrée 1914. En effet, le premier septembre, les 140 bjiens de plus de 20 ans sont mobilisés depuis près d’un mois, ainsi que la moitié des pères enseignants. Ces élèves et professeurs rejoignent les 3 800 000 soldats français mobilisés dès la déclaration de guerre, le 3 août 1914. En quelques jours ils gagnent avec leurs unités les frontières du Nord. Ils y retrouvent de nombreux anciens élèves, officiers issus des écoles militaires, Polytechnique ou Saint-Cyr, ou réservistes passés par des études commerciales ou d’ingénieur. Certains embarquent sur les navires de guerre où servent déjà les anciens de Navale.

La guerre est omniprésente à la BJ. Alfred Mativet son héroïque directeur, donne sa vie pour la France en 1917. Avec lui disparait celui qui a sauvé l’école, après vingt-cinq ans de professorat et quatorze ans de direction. Une partie du bâtiment Sainte Geneviève est réquisitionnée en tant qu’hôpital militaire. Si les concours reprennent en 1916 après une brève interruption l’année précédente, les élèves ne sont alors plus que 150 suite à la mobilisation des jeunes de 19 ans, et ils sont moins de soixante à la fin de l’année.

Le comportement des prêtres au front, leur proximité avec les soldats et leur courage face à la mort ont suscité l’admiration et porté un nouveau regard de la société sur les catholiques. Nombre de nos Anciens, aumôniers, professeurs élèves,  au nom de leur idéal de vie et de foi ont fait le sacrifice de leur vie au service de la Patrie. »