conférence d'Amélie de Montchalin le lundi 26 novembre 2018 — Lycée Privé Sainte Geneviève

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conférence d'Amélie de Montchalin le lundi 26 novembre 2018

L’actualité commençait à être brulante sur les ronds-points de France et la députée Amélie de Montchalin, avait sans aucun doute de nombreuses choses beaucoup plus sensibles et importantes à faire que d’être présente ce lundi 26 novembre parmi nous à Ginette, dans son école.
Et pourtant.

Amélie de Montchalin était en prépa EPICE de 2003 à 2005, avant de rejoindre HEC puis de poursuivre par des études brillantes, notamment aux Etats-Unis. Sur le plan politique elle a travaillé avec Valérie Pécresse, également ancienne élève de l’école, pendant la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 et, en 2017, elle rejoint La République en Marche. Amélie de Monchalin est aujourd’hui députée de la sixième circonscription de l'Essonne et rapporteur du projet de loi de finances pour 2018.

Devant les très nombreux élèves présents Madame de Montchalin a développé son propos autour de trois thèmes centraux : s’engager, s’engager à affronter la complexité et s’engager à faire.

Pour la députée, s’engager c’est pour sortir de sa zone de confort et donner de son temps, écouter.

Chrétienne, elle souligne que s’engager c’est aussi faire les choses en entier.

Comme beaucoup, Madame de Montchalin rappelle que le monde est complexe et, dans un contexte marqué par les crises des « gilets jaunes », elle met en avant l’aspect parfois contradictoire de certaines aspirations : plus de solidarité et moins de service à la fois. Elue elle-même d’un terrain complexe où se côtoient les centres de recherche de Palaiseau et les quartiers prioritaires de Massy et de Chilly Mazarin, Amélie sait de quoi elle parle.

Face à cette complexité, « la parole politique doit toujours refuser ce qui simplifie » : le complot, l’omission et la caricature.

Une nouvelle fois, elle en appelle à son état de chrétienne pour nous dire que cette complexité peut être « paisible » à résoudre quand on observe l’unité et l’unification apportée par le Christ.

Enfin pour la députée, la politique est un service d’action, pas un ministère de la parole. C’est s’engager à faire. Faisant siens les mots de Goethe, Amélie nous dit : « agissez et vous deviendrez meilleur ; et faites agir ceux que vous voulez aider à grandir. »

Concluant, Madame de Montchalin engage les élèves à s’engager.

« S’engager en politique c’est choisir de faire de sa vie une aventure pour que d’autres retrouvent le droit de faire des choix : de ne plus subir leur vie.

S’engager, c’est SERVIR. »